Le Stade Français vient de s’offrir Toulouse et n’est donc à ce jour plus du tout dernier. En effet, les Parisiens ont vaincu le champion sortant dimanche soir à Jean-Bouin. Une victoire sans appel sur un score de 30 à 18 qui signe en fait un troisième match de rang sans défaite. Une occasion pour l’équipe de laisser la lanterne rouge à Agen et de revenir à deux points de Pau, Castres et Bayonne…
Un très beau match
C’est dans un maillot très vintage, qui rappelait en fait les plus belles heures du club dans les années 2000, que les joueurs du Stade Français ont fait honneur à leur habit du soir. Ils ont effectivement dominé le Stade Toulousain sur un score de (30-18), et nous espérons que vous misez toujours sur la bonne équipe lorsqu’il s’agit de pari rugby.
Mais plus qu’une simple victoire, il s’agit ici d’un succès qui vient confirmer la victoire contre Pau le 22 décembre sur un score de 21 à 18. Tout comme il confirme le match nul à Montpellier dimanche dernier sur un score de 20 à 20. Voici donc une victoire qui permet à Paris de quitter tout simplement la dernière place, au détriment d’Agen et qui signe une première étape majeure de franchie. C’est en effet une grande avancée dans l’opération de maintien lancée par le club, sous l’égide de Laurent Sempéré et de Julien Arias.
De très bons résultats pour la 13e journée
On assistera en effet à du très bon rugby en direct avec, dans une première période, des défenses qui ont tout simplement pris le dessus du côté du Stade Français.
Un Stade Français qui a eu le mérite d’être bien plus réaliste, surtout avec ce drop opportuniste de Nicolas Sanchez à la 21e minute du match, alors que nous sommes sur un score de 3-6. Que dire également de ce magnifique essai, tout en force, de Sekou Macalou à la 35e, derrière une mêlée souveraine et alors que nous sommes à 10-6 au score.
En face d’eux, on retrouvera alors des Toulousains plutôt empruntés. Ils passeront deux pénalités en début de match, à la 13e et 16e par Thomas Ramos. Il faudra cependant attendre le début de la deuxième période pour voir les locaux accélérer en aplatissant coup sur coup par Gaël Fickou (20-6, 48e) et Sekou Macalou, encore lui (27-6, 51e).
Redécouvrez le film du match
Il nous paraît important, surtout si vous aimez le pari sportif, de revenir sur le match et de vous en dévoiler les meilleurs moments.
Alors qu’ils se sont montrés plutôt inoffensifs depuis le début de la rencontre, les Toulousains ont réagi assez tardivement. Ce sera au travers d’un essai de pénalité derrière un ballon porté (27-13, 66e) et un autre de Cheslin Kolbe dans le temps additionnel (30-18, 80e+1).
Et ce n’est pas le fait de se trouver en infériorité numérique, juste après le carton jaune infligé à Alex Arrate à la 66e, qui empêchera le Stade Français de garder sa lucidité. Mieux encore, il gardera également son agressivité, histoire de s’éviter toute frayeur sur la fin, passant même une pénalité par Joris Segonds à la 68e alors que nous sommes au score de 30 à 13.
À présent, Paris peut vraiment souffler un coup. Il peut respirer en effet quelque temps avant l’intermède européen ; alors que Toulouse quant à elle se retrouve malheureusement septième au classement, avec une assez maigre consolation d’avoir privé son hôte du bonus offensif.
Il faut dire que Toulouse avait remporté ses sept dernières confrontations contre le Stade Français, avant de terminer fin de série ce dimanche soir, à Jean-Bouin. En ce qui concerne la rencontre, on retrouve ici une toute première victoire parisienne contre les Rouge et Noir depuis 4 ans. Nous étions alors le 3 janvier 2016.
Sekou Macalou la star du match ?
Il faut bien avouer que pendant la rencontre, le joueur Macalou était vraiment de partout, à tout juste trois jours de l’annonce de la liste des 42 pour le tournoi des 6 nations.
Sekou Macalou s’est incontestablement illustré pendant le match, alors qu’il n’avait plus été revu en équipe de France depuis 2 ans, suite à sa virée nocturne d’Edimbourg.
On a pu assister donc à un très beau retour du troisième-ligne du Stade Français qui s’est particulièrement distingué de par son hyperactivité en défense et également de par ses performances en attaque. Il faut bien admettre que c’est lui qui fait céder la défense toulousaine en force dès la 34e minute, en première période.
Sans oublier que c’est également lui qui est venu aplatir à la 50e, en coin derrière un jeu au pied de Gaël Fickou, après avoir fait parler sa vitesse.